A l’origine, les hofjes étaient pour des femmes, « presque » nonnes
Au Moyen-Age, les Pays-Bas comptaient de nombreux hofjes. Généralement, les maisons attenantes étaient habitées par des femmes catholiques. Au contraire des nonnes, elles ne formulaient pas de vœux mais souhaitaient vivre ensemble dans une communauté à caractère religieux.
Les hofjes pour s’assurer une place au Paradis
Après la Réforme protestante du 16e siècle, les hofjes ont changé de nature.
Ils étaient alors généralement financés par des riches bienfaiteurs, des citoyens particuliers et fortunés, souvent sans enfant, qui souhaitaient poser un acte religieux ou du moins, de bienfaisance.
Une manière de s’assurer, en quelque sorte, d’un accès au paradis…
Ils construisaient et entretenaient donc ces hofjes pour y loger des étudiants, des personnes âgées ou des travailleurs pauvres, dans des conditions décentes.