La fin d’un monde à part…
Toutes les bonnes choses ont une fin. Au 19e siècle, l’urbanisation de Paris gagne du terrain et les vignobles s’effacent petit à petit. Ils ont du mal à survivre face à la concurrence des bons vins venus de toute la France, des maladies apportées par les insectes etc.
Quand Montmartre est annexé à Paris et que des pans entiers du quartier sont rasés pour créer de grandes avenues, les vignes passent définitivement à la trappe (Lire l'article : Montmartre, ancien bidonville rasé). La population de la Butte tente de résister mais c’est peine perdue. En 1928, il n’y a plus aucune vigne à Montmartre, alors qu’elles en occupaient les ¾ de la surface, quelques siècles plus tôt...
En 1929, pour préserver un terrain de la folie des grandeurs du constructeur Haussmaan, les habitants de Montmartre transforme le terrain vague en « Square de la liberté », en plantant une petite balançoire. Mais le terrain étant trop en pente, impossible d’y faire réellement quelque chose. On y replante alors la première vigne de la nouvelle génération.
Et c’est ainsi que renaît le Clos Montmartre.